Mes droits, ma retraite

Je suis à la retraite

Mis à jour le 04/12/2024

Vous devez faire face à des événements de vie tels qu’un décès, un ennui de santé ou encore un déménagement ? En cas de difficultés, vous avez le droit à des aides ! 

Je veux payer mes factures sans être aidé par mes proches 

A la retraite, vos revenus diminuent et vous pouvez craindre de ne pas vous en sortir financièrement. 88 % des seniors actifs font de la question financière leur principale inquiétude. Et pour beaucoup, demander de l’argent à un proche est difficile voire inenvisageable. Pour faire face aux situations financières délicates, notamment liées aux événements de vie imprévus, sachez que des aides existent pour garder votre indépendance financière. 

Faire face aux difficultés avec l’Aspa (Allocation de solidarité pour les personnes âgées)

Si vous n’avez pas de ressources suffisantes, l’Aspa vous permet de bénéficier d'un revenu minimal sous certaines conditions.

Quelles sont les conditions pour en bénéficier ? 

Pour en bénéficiez, vous devez :

  • avoir atteint l'âge de 65 ans (cet âge peut être abaissé à 62 ans en cas d'inaptitude au travail) ;
  • avoir des ressources mensuelles inférieures à un certain plafond ;
  • résider en France métropolitaine ou dans un département d'outre-mer au moins 9 mois dans l'année (270 jours consécutifs). Par exemple, si vous résidez 8 mois par an à l’étranger, vous ne pouvez pas bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées ;
  • percevoir une retraite de réversion.

Vos revenus sont évalués sur les 3 mois qui précèdent le point de départ de l'Aspa. S'ils dépassent le montant maximum, ce sont vos revenus des 12 mois précédents qui sont pris en compte.

Quel est le montant de l’Aspa?

Son montant varie, selon que vous vivez en couple ou non et des ressources du foyer. Le montant de l’Aspa et les plafonds sont généralement revalorisés chaque année, le 1er janvier. Vous devez informer la MSA si votre situation familiale ou votre lieu de résidence changent.

Comment demander l’Aspa ?

Pour vérifier si vous y avez droit, rendez-vous sur mesdroitssociaux.gouv.fr. 
Pour demander l’Aspa, téléchargez le formulaire de demande et envoyez-le complété à votre MSA. 

 

Perdre son conjoint : au-delà du choc émotionnel, des difficultés financières

Le décès de son conjoint, est un moment éprouvant émotionnellement. Se retrouver seul quand on était deux peut ébranler et créer des difficultés à aborder un nouveau quotidien de manière sereine. Et en plus de cela, les questions économiques arrivent très vite : comment payer son loyer, ses prêts et même les dépenses courantes quand on est seul ? Comment faire en sorte d’éviter de demander à ses proches de nous aider financièrement ? Sachez que selon votre situation, vous pouvez bénéficier d’aides qui vont vous permettre de mieux appréhender le quotidien.

Que se passe-t-il en cas de décès ? 

Les sommes versées au titre de l’Aspa peuvent être récupérées après le décès du bénéficiaire auprès des héritiers, mais pas systématiquement. Cela est le cas si l’actif net de la succession (c’est-à-dire le montant du patrimoine, moins les dettes) est égal ou supérieur à 105 300 € en métropole (au 1er janvier 2024) et 150 000 € en Outre-mer. S’il est inférieur à ces montants, aucun remboursement n’est dû. Ce seuil est revalorisé au 1er janvier de chaque année en fonction de l’inflation.

 

La retraite de réversion : une partie de la retraite de votre conjoint pour vous  

Si vous avez plus de 55 ans, vous pouvez prétendre à la retraite de réversion.

C’est quoi ? 

La retraite de réversion est une partie de la retraite que votre époux(se) ou ex-époux(se) percevait ou aurait pu percevoir (majorations non comprises).

Quelles sont les conditions ? 

Vous pouvez obtenir une retraite de réversion si :

  • votre conjoint ou ex-conjoint est décédé (ou disparu depuis plus d'un an) et qu'il percevait une retraite agricole ou était susceptible de la percevoir ;
  • vous avez plus de 55 ans (51 ans sous certaines conditions) ;
  • vos ressources trimestrielles ne dépassent pas un certain plafond (selon que vous vivez seul(e) ou en couple).

Quel est le montant de la retraite de réversion ? 

La retraite de réversion est égale à 54 % de la retraite que percevait ou aurait pu percevoir votre conjoint ou ex-conjoint décédé (sans tenir compte des majorations de retraite : majoration pour enfants…).

La retraite de réversion est versée mensuellement. Son montant peut être réduit en fonction de vos ressources.

Comment la demander ? 

La retraite de réversion n'est pas attribuée automatiquement.
Vous devez en faire la demande directement en ligne ou bien à l'aide du formulaire de demande de retraite de réversion.

 

L’allocation veuvage si vous ne pouvez pas prétendre à la retraite de réversion

Si vous avez moins de 55 ans, vous pouvez prétendre à l’allocation veuvage. 

C’est quoi ? 

L'allocation veuvage est une somme d'argent attribuée à l'époux(se) survivant(e) d'un(e) salarié(e), qui ne peut pas prétendre à la pension de réversion en raison de son âge.

Combien ?

Cette aide est attribuée pour une durée de 2 ans si vos ressources ne dépassent pas un certain plafond trimestriel. Son montant est fixe mais peut être revalorisé d’une année à l’autre.

>Je veux savoir les conditions pour bénéficier de l’allocation veuvage

>Je veux connaitre le montant de l’allocation veuvage

Comment la demander ?

L'allocation veuvage n'est pas attribuée automatiquement. Vous devez en faire la demande à l'aide du formulaire de demande d'allocation veuvage disponible sur msa.fr. Adressez ensuite votre demande par courrier à la MSA auprès de laquelle votre conjoint était affilié.

Vous devez faire votre demande dans les 2 ans du 1er jour suivant le décès. Si vous faites votre demande dans les 12 mois suivant le décès, vous pouvez percevoir l'allocation depuis le 1er jour du mois au cours duquel s'est produit le décès. Si vous faites votre demande au-delà des 12 mois suivant le décès, vous avez droit à l'allocation à partir du 1er jour du mois de votre demande.

 

Pensez aux aides aux logement

Devoir payer son loyer seule peut être une des conséquences du décès de son conjoint. Sachez qu’il est possible de bénéficier d’une aide au logement, sous conditions. N’hésitez pas à vous adresser à votre MSA pour solliciter une Aide personnalisée au logement (APL), une Allocation de logement familiale (ALF) ou sociale (ALS).

 

Connaitre vos droits

Pour savoir à quelles aides vous avez droit selon votre situation, rendez-vous sur mesdroitssociaux.gouv.fr. En indiquant quelques informations concernant votre situation et vos ressources, ce simulateur vous indique les offres auxquelles vous avez droit. 

Vous pouvez également faire le point sur vos droits lors d’un RDV prestations. Il s’agit d’un moment d'échange avec un conseiller MSA d’une quarantaine de minutes lors duquel il vérifiera que vous disposez bien de l'ensemble des prestations auxquelles vous avez droit et facilitera les démarches d'attribution des aides qu’elle gère. 

Auprès de votre MSA, vous pouvez également contacter l’assistant sanitaire et social, disponible pour vous écouter, vous conseiller et vous soutenir.

Pour aller plus loin

En savoir plus sur la retraite de réversion et l’allocation veuvage
En savoir plus sur les versements pour la retraite
En savoir plus sur les aides en cas de perte d’un proche

Pouvoir payer son loyer pour continuer à vivre chez soi 

Si vous avez besoin d’une aide pour payer votre logement, n’hésitez pas à vous adresser à votre MSA pour solliciter une Aide personnalisée au logement (APL), une Allocation de logement familiale (ALF) ou sociale (ALS).

L’APL, pour réduire le montant de votre loyer 

Seul, en couple ou en colocation, vous pouvez bénéficier de l’Aide personnalisée au logement (APL). Avec cette aide, vous pouvez réduire le montant de votre loyer. 

L’APL est soumise à des conditions de ressources. Cela signifie que pour y avoir droit, vous devrez indiquer à la MSA vos ressources personnelles imposables (salaires, revenus d’épargne…). Pour avoir droit à l'APL, vous devez être locataire, résider en France de manière stable, et vos ressources ne doivent pas dépasser certains plafonds.

Depuis le portail mesdroitssociaux.gouv.fr, vous avez la possibilité de vérifier si vous avez droit à l’APL. Vous pouvez ensuite faire votre demande sur Mon espace privé sur msa.fr. 

> Je vérifie si j’y ai droit et fais ma demande

L’APL est versée chaque mois à votre bailleur ou directement sur votre compte bancaire.  L’APL est due à partir du 1er jour qui suit le mois de votre demande. Le paiement a lieu quant à lui tous les 5 du mois.

Au bout de trois mois de versements, la MSA recalcule vos droits pour les trois mois suivants. Ainsi, vous êtes certain de recevoir une aide au logement qui correspond à votre situation actuelle.  

 

L’ALF : l’allocation au logement familiale 

Il s’agit également d’une aide pour réduire le montant de son loyer. L’ALF n'est pas accordée si vous bénéficiez déjà de l'aide personnalisée au logement (APL) ou de l'allocation de logement sociale (ALS). Vous pouvez faire une demande d'ALF si vous êtes locataire ou sous-locataire.

Cette aide est attribuée sous conditions de ressources et conformément à certains plafonds variant en fonction de la composition de votre foyer et du lieu de votre logement.

 

L’ALS,  pour les locataires qui ne peuvent bénéficier ni de l'APL, ni de l'ALF

L’ALS (Allocation de logement sociale) peut vous être versée si vous respectez certaines conditions. Elle est versée si vous ne pouvez prétendre ni à l'aide personnalisée au logement (APL), ni à l'allocation de logement familiale (ALF). Elle est attribuée pour votre résidence principale, si vous en êtes locataire et que vous y logez au moins 8 mois par an (sauf obligation professionnelle, raison de santé ou cas de force majeure), située en France et seulement si votre logement répond à certains critères de décence et de conditions minimales d'occupation. Vous pouvez faire une demande d'ALS si vous résidez en établissement (Ehpad : Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, en résidence autonomie, ...).

 

Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) pour vous aider dans vos dépenses liées à votre logement

Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) est un dispositif d'aide financière proposé par votre département de résidence. Il s’agit d’une aide ponctuelle destinée aux personnes et aux familles en difficulté pour payer leur loyer, leurs charges locatives, leurs factures d'énergie ou pour faire face à des dépenses liées à leur logement. 

Son montant dépend de vos ressources et varie selon votre département. Rapprochez-vous des services sociaux de votre mairie ou de votre Conseil départemental.

 

Connaitre vos droits

Depuis le portail mesdroitssociaux.gouv.fr, vous avez la possibilité de vérifier si vous avez droit à ces différentes aides. Vous pouvez ensuite faire votre demande sur Mon espace privé sur msa.fr. 

Vous pouvez également faire le point sur vos droits lors d’un RDV prestations. Il s’agit d’un moment d'échange avec un conseiller MSA d’une quarantaine de minutes lors duquel il vérifiera que vous disposez bien de l'ensemble des prestations auxquelles vous avez droit et facilitera les démarches d'attribution des aides qu’elle gère. 

Auprès de votre MSA, vous pouvez également contacter le service d’action sanitaire et sociale, disponible pour vous écouter, vous conseiller et vous soutenir.

Pour aller plus loin 

En savoir plus sur les aides en cas de perte d’un proche
En savoir plus sur les aides au logement

 

5 conseils pour faire des économies tout en ayant un logement confortable 

Le chauffage et l’eau chaude représentent près de trois quarts de la dépense énergétique des ménages et peuvent donc avoir un poids important sur votre budget. Avec des gestes simples au quotidien au sein de votre logement, vous pouvez réaliser des économies. Nous vous donnons quelques conseils pratiques, à mettre en place rapidement selon la saison.

1. Consommer moins d’eau 

10 litres d’eau chauffée en moins par jour, c’est 10 % d’économies d’énergie sur le chauffe-eau par an. Pour réaliser des économies d’eau, vous pouvez régler votre chauffe-eau à 55°C et le couper lorsque vous êtes absents 2 ou 3 jours plutôt que de le maintenir inutilement chaud pendant plusieurs jours.

L’eau chaude sanitaire représente jusqu’à 20 % de la consommation d’énergie d’un foyer. Veillez à en utiliser moins quand cela est possible pour réduire votre facture d’eau. En fermant les robinets mitigeurs en position froide, vous évitez de solliciter le chauffe-eau inutilement et faites ainsi quelques économies !

 

2. Mieux maîtriser son chauffage 

Le chauffage représente environ 66 % des dépenses énergétiques d’un ménage. En abaissant la température de 1°C dans son logement, cela vous permet de réaliser une économie de 7 % chaque année. Pour qu’un logement soit confortable, le thermostat doit être réglé à 19°C maximum. Pour éviter les courants d’air de passer et les déperditions de chaleur, placez un coupe-vent en bas de votre porte d’entrée. Vérifiez également vos joints de fenêtres et installez-y des rideaux épais et/ou des volets. 

Pensez aussi à baisser le chauffage quand vous partez et à purger régulièrement vos radiateurs. Pour mieux maîtriser votre consommation d’énergie liée au chauffage, vous pouvez installer un thermostat programmable. Il s’agit d’un petit boîtier dont le principal avantage est de fixer précisément la température souhaitée.

 

3. Vos appareils électroniques consomment même quand vous ne les utilisez pas

Vous n’utilisez pas un appareil ? Eteignez-le ! Les appareils électriques et électroniques laissés en veille représentent jusqu’à 10 % de la facture d’électricité (hors chauffage et eau chaude). Pensez à les éteindre complètement quand vous ne vous en servez pas. Vous pouvez utiliser des multiprises à interrupteur pour éteindre simultanément plusieurs équipements. Pour leur utilisation, privilégiez les heures creuses. C’est le matin (8h-13h) et en soirée (18h-20h) que les consommations d’électricité sont les plus élevées. Si vous le pouvez, utilisez votre lave-vaisselle, votre machine à laver et votre sèche-linge en dehors de ces plages horaires. Privilégiez également les programmes éco de vos appareils, ainsi qu’un remplissage complet afin d’optimiser les lavages.

 

4. Un accompagnement pour réduire vos factures liées à votre logement sans négliger votre confort

Vos caisses de retraite dont la MSA peuvent vous accompagner pour aménager votre logement et améliorer votre confort grâce à des conseils personnalisés, des informations sur les aides techniques, des ateliers ou des conférences animés par des professionnels autour de l’habitat. 
Certaines peuvent également participer au financement des travaux d’adaptation de votre logement, en complément des aides proposées par l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Renseignez-vous auprès de votre MSA.

 

5. Des aides pour un logement plus performant

Il peut arriver que ces gestes ne suffisent pas et qu’une rénovation soit nécessaire pour éviter de grandes déperditions de chaleur. MaPrimeRénov’ aide à financer les travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage, ventilation, etc.) du logement. Le montant est fonction de vos revenus et du gain écologique apporté par les travaux.

Vous pouvez évaluer vos droits aux aides à la rénovation des logements via un simulateur en répondant à quelques questions concernant votre situation.

Pour aller plus loin 

Le site internet du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie : economie.gouv.fr
Le site internet de l’Anah : anah.gouv.fr
Le site internet de l’Anil : anil.org
Le simulateur pour estimer vos aides pour rénover votre logement : mesaidesreno.beta.gouv.fr
Le site internet J’aménage mon logement : jamenagemonlogement.fr
Le site internet Pour bien vieillir : pourbienvieillir.fr
 

Avoir un logement plus adapté à mes besoins 

Vos besoins évoluent avec l’âge. Un aménagement réalisé il y a quelques années peut ne plus correspondre à vos capacités aujourd’hui : une baignoire où il est désormais difficile de monter, des escaliers compliqués à monter, des pièces sombres alors que votre vue et vos réflexes en cas de chute baissent… Et souvent, quand arrive la première chute, la peur prend le dessus. Le logement dans lequel on se sentait serein autrefois peut alors devenir contraignant. Plutôt que de changer de logement, de nouveaux aménagements peuvent suffire à rendre votre intérieur plus agréable. Voici quelques conseils et aides financières qui vous permettront de rester plus longtemps dans votre logement. 

Des solutions simples pour mieux vivre chez soi

Repenser son lieu de vie peut être nécessaire avec l’avancée en âge, que l’on soit en pleine forme ou non. Votre logement est votre cocon : vous y avez vos habitudes, vos repères. Mais en prenant de l’âge, celui-ci peut être moins sécurisant. Mais sachez que réaliser des aménagements ne veut pas dire que vous ne vous sentirez plus chez vous. Il peut parfois suffire de solutions simples et peu chères afin d’éviter les accidents de la vie quotidienne. 

Une chute peut arriver rapidement mais il est possible d’en limiter les risques ! Si vous faites des levers nocturnes ou que vous avez des escaliers, pensez à la lumière à déclenchement automatique ou à un chemin lumineux. Avoir une bonne luminosité, adaptée, est vraiment utile : des lumières mal placées ou d'intensité trop faible masquent les objets laissés à terre, augmentant le risque de chuter ou d'heurter un coin de meuble. Sans compter qu'il est également plus difficile de lire lorsque la pièce est mal éclairée. Pour les escaliers, vous pouvez (faire) installer une main courante et des bandes antidérapantes qui vous permettra d’être plus à l’aise.  Multipliez les prises électriques plutôt que de mettre des rallonges. Il est facile de se prendre les pieds dedans ! Et pour éviter de tomber du lit, celui-ci doit être posé à au moins 45 cm du sol. Trop bas, les levers et les couchers deviennent pénibles : difficulté à se mettre debout, déséquilibres, vertiges… Si c’est le cas, vous pouvez le surélever en changeant les pieds ou en utilisant des cales de rehausse.

Si vous avez des difficultés à enjamber votre baignoire, installez-y un siège et privilégiez si cela est possible une douche à l’italienne. 

Vous éprouvez des difficultés à vous baisser ou avez des douleurs lombaires ? Pour faire le ménage, pensez à une pelle à long manche qui vous permettra d’accéder plus facilement à des zones éloignées sans avoir à se baisser ou à monter sur un escabeau.

Les objets vous glissent des mains ou vous avez du mal à ouvrir un bocal ? Sachez qu’il existe des rouleaux antidérapants qui permettent d’empêcher les objets de glisser sur le support sur lequel ils sont posés. Vous pouvez vous procurer également des ouvre-bocaux automatiques conçus pour pallier les difficultés de préhension.

 

Obtenir des aides et des conseils

Vos caisses de retraite dont la MSA vous proposent, selon votre lieu de résidence, des ateliers pour bien vivre chez soi. Renseignez-vous auprès de votre MSA ou sur le site internet Pour bien vieillir. Sur ce site, vous trouverez également des conseils d’aménagements et connaitrez les objets qui vous faciliteront le quotidien. 

Vous pouvez également contacter l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Et pour les astuces techniques ou les conseils architecturaux, adressez-vous au Cicat de votre territoire.

Rendez-vous également sur le site internet J’aménage mon logement qui vous donne les différents points d’attention pièce par pièce et les solutions à adopter. 

Pour financer vos travaux d’adaptation, une nouvelle aide unique est effective depuis le 1er janvier 2024 : MaPrimeAdapt’. Sous conditions d’attribution, cette aide vise à simplifier les démarches et permettre aux personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie de rester vivre chez elle.  Elle permet de financer 50 % ou 70 % des travaux d’adaptation de votre logement (douche de plain-pied, rampe d’accès extérieur, monte-escalier électrique, pose de mains courantes, élargissement des portes, changement des revêtements de sol, etc.), Vous bénéficiez systématiquement d’un accompagnement et de conseils par Mon Accompagnateur Rénov’. Cet interlocuteur de confiance vous guide à chaque étape de votre projet de travaux : audit énergétique, analyse des devis, suivi des travaux…

Ma Prime Logement Décent est une aide de l'État qui subventionne les travaux de rénovation des logements et des copropriétés indignes ou dégradés pour permettre à chacun de vivre avec confort et sécurité chez lui.

Pour savoir à quelle(s) aide(s) vous avez droit, rendez-vous sur le site internet gouvernemental France Rénov pour simuler votre éligibilité aux dispositifs d'aides nationaux, obtenir une indication du montant d'aide et identifier les autres dispositifs financiers cumulables grâce au Simulateur Rénov’.

 

Changer de logement

Que ce soit un souhait ou une nécessité, emménager dans un nouveau logement est un projet qui se réfléchit. Pour faire le bon choix, et selon vos capacités et besoins, informez-vous d’abord sur les environs du lieu qui vous intéresse : y a- t-il des commerces de proximité et des services publics ? Puis-je y trouver un nouveau médecin traitant ? Où se trouve la pharmacie et l’hôpital le plus proche ? Existe-t-il des activités sociales et culturelles qui me permettrait de créer un nouveau réseau relationnel ? Est-il bien desservi par les transports en commun ?     

Vous pouvez choisir un nouveau logement à vous ou bien opter pour un établissement d’hébergement (Ehpad, résidence autonomie, etc.).
Les résidences autonomie sont des logements pour les personnes âgées. Elles permettent à ses locataires de vivre en toute indépendance dans un logement privatif avec des espaces communs dédiés à la vie collective et sociale. Des services collectifs y sont proposés.
Les résidences autonomie sont souvent construites à proximité des commerces, des transports et des services. Le coût du logement y est modéré. Elles sont majoritairement gérées par des structures publiques ou à but non lucratif.
Pour permettre à tous de résider dans un établissement d’hébergement (Ehpad, résidence autonomie ou USLD), l’ASH (aide sociale à l’hébergement) peut être demandée auprès de votre conseil départemental si vous avez des revenus financiers limités.

Si les tâches du quotidien deviennent trop difficiles à réaliser ou que la solitude vous pèse, les Marpa (Maisons d’accueil et de résidence pour les personnes âgées) sont des résidences seniors à taille humaine qui peuvent vous aider à vous sentir mieux. Les Marpa offrent un lieu et une qualité de vie qui préservent vos repères et vos habitudes antérieures pour avoir un mode de vie « comme chez soi » dans un logement privatif et cadre de vie agréable et ouvert sur la commune, sur le territoire. Elles s’adressent aux personnes âgées de plus de 60 ans, seules ou en couple, autonomes et valides (GIR 5 et 6). Des personnes âgées de moins de 60 ans peuvent être également admises avec dérogation de l’autorité compétente (commission d’admission). En cas de perte d’autonomie, le séjour peut être maintenu sous certaines conditions.


Sites utiles 

Site internet d’information du gouvernement pour-les-personnes-agees.gouv.fr 
Site de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) : anah.gouv.fr
Site internet des caisses de retraite et de Santé publique France : pourbienvieillir.fr
Site internet des caisses de retraite dédié au mieux vivre dans son logement : mieuxvivresonlogement.fr
Site internet J’aménage mon logement : jamenagemonlogement.fr
Site internet de France Renov, le service public pour mieux rénover son habitat : france-renov.gouv.fr
Site internet Marpa : marpa.fr

 

Prendre soin de moi : à mon âge ? 

Prendre de l’âge ne doit pas être une résignation de soi. Surtout avec l’espérance de vie qui augmente ! Prendre soin de soi ne nécessite pas de grands changements, mais quelques habitudes simples au quotidien peuvent avoir un impact significatif sur votre bien-être. En adoptant une routine adaptée à vos besoins physiques et émotionnels, vous pouvez vivre plus sereinement et profiter pleinement de chaque instant.

En vieillissant, il devient essentiel de porter une attention particulière à notre bien-être physique et mental. Une bonne santé permet de conserver une meilleure qualité de vie, de rester actif et de profiter pleinement des petits plaisirs du quotidien. Voici quelques conseils pour vous aider à prendre soin de vous au fil des années.

 

Maintenez une alimentation équilibrée

Bien manger n’est pas la même chose à 65 ans qu’à 20 ans.  Avec l’âge, l’organisme change et, par conséquent, les besoins nutritionnels aussi. Contrairement aux idées reçues, ces besoins ne diminuent pas avec les années, ils ont même tendance à augmenter. Bien manger, c’est avoir une alimentation diversifiée et adaptée à ses besoins. Cela doit rester synonyme de plaisir et de convivialité. Inutile de renoncer à un bon repas entre amis ou de dire adieu à sa gourmandise préférée. Bien manger, c’est aussi choisir des produits qui vont permettre de préserver votre forme et sa santé en respectant son budget. Tout est une question d’équilibre. 

Il est recommandé de manger de tout en quantité raisonnable : des protéines (viande, œufs, poisson), des légumes, des féculents, des fruits, des laitages… L’essentiel est de diversifier votre alimentation et de l’adapter à vos besoins, tout en conservant le plaisir de manger. L'équilibre alimentaire ne se joue pas sur un seul repas, mais sur l'ensemble de vos habitudes.  Dans l’idéal, cet équilibre alimentaire devrait être respecté quotidiennement, mais il peut l’être de manière hebdomadaire. Et si vous faites un petit excès ? Pas d’inquiétude, se faire plaisir est tout à fait normal. Vous pourrez facilement rééquilibrer vos repas par la suite en fonction de vos goûts et de vos besoins.

Assurez-vous également de boire suffisamment d’eau tout au long de la journée, car la déshydratation peut avoir des conséquences graves chez les seniors. Le corps a besoin de 1 à 1,5 litre d’eau chaque jour pour bien fonctionner. N’attendez pas de ressentir la soif pour boire. En effet, la sensation de soif s’atténue au fil de l’âge.

 

Restez physiquement actif

L’activité physique est un facteur clé pour préserver sa mobilité, sa souplesse et sa force musculaire. La marche, la natation, le vélo ou encore des exercices doux comme le yoga ou le tai-chi peuvent vous aider à rester en forme. Essayez de bouger quotidiennement, même de façon modérée, pour améliorer votre circulation sanguine et maintenir votre forme physique.

Conseil : fixez-vous des objectifs réalisables, comme une marche de 30 minutes par jour, et augmentez progressivement l’intensité selon vos capacités.

 

Entretenez votre santé mentale

Le bien-être émotionnel est tout aussi important que la santé physique. Participez à des activités qui stimulent votre cerveau, comme la lecture, les jeux de réflexion ou les travaux manuels. Essayer d’avoir un contact régulier avec vos amis et vos proches si cela est possible. Le sentiment d’appartenance et les relations sociales sont des antidotes puissants contre l’isolement.

De nombreux clubs seniors et associations existent. Ils vous permettent de pratiquer des activités qui vous plaisent tout en rencontrant de nouvelles personnes et partager des moments agréables.

 

Prenez soin de votre sommeil

Avec l’âge, les besoins en sommeil peuvent changer. Il est cependant essentiel de veiller à avoir une bonne qualité de sommeil pour régénérer le corps et l’esprit. Essayez d’instaurer une routine de coucher, évitez la caféine en fin de journée et créez un environnement propice à la détente dans votre chambre. Si vous avez des troubles du sommeil, parlez-en à votre médecin qui pourra vous orienter vers des solutions adaptées.

Sur ces sujets, et bien d’autres encore, les caisses de retraite vous proposent des ateliers près de chez vous. Vous pouvez facilement les localiser en utilisant la carte interactive disponible sur le site Pourbienvieillir.fr
 

Retraité et seul : comment surmonter la solitude ? 

Que ce soit à la suite du décès du conjoint, à cause d’un manque de moyens financiers, une précarité numérique, l’éloignement géographique des proches ou encore la perte d’autonomie, il est possible de sortir de la solitude. 

Reconnaitre la solitude 

La retraite entraîne une modification majeure du rythme de vie. Le départ des enfants, la perte de ses relations de travail, le décès du conjoint, le sentiment d’incompréhension des générations plus jeunes, la perte d’autonomie, l’exclusion numérique ou encore la précarité financière peuvent contribuer à un sentiment de solitude. 

Toute personne seule ne souffre pas de solitude. Il s’agit d’un sentiment très subjectif, qui peut être plus ou moins permanent, qui ne dépend absolument pas du cercle familial ou amical. Une personne peut se sentir seule alors qu’elle est très entourée physiquement. Qu’il s’agisse de vous-même ou d’un membre de votre entourage, voici les signes d’un sentiment de solitude :

  • le repli sur soi et l’isolement progressif ou brutal : la personne finit presque par refuser les interactions, s’efface peu à peu ;
  • les pensées négatives : la personne peut entrer dans un cercle vicieux, il n’a aucun moyen de communiquer, de se libérer de ses pensées, d’être reboosté et perd pied ; 
  • la tristesse voire la dépression dans les cas les plus graves ;
  • un stress ou une anxiété plus présents et de plus en plus difficile à gérer ;
  • un manque d’énergie : à force de trop penser et de mal vivre ce sentiment de solitude ;
  • des maux d’estomac, de dos : le sentiment de solitude opeut aussi faire réagir le corps ;
  • etc.  

Que ce sentiment soit durable ou passager, vous pouvez trouver des solutions pour le combattre. Ecoutez surtout vos envies. Parmi toutes ces propositions, il y en a certaines qui peuvent plus vous concerner et vous convenir que d’autres. Ne vous forcez pas, c’est prendre le risque d’être déçu. Et même si c’est difficile, essayez de parler de ce que vous ressentez à des personnes proches de vous et de confiance.

 

Pour prévenir la perte d’autonomie et échanger avec d’autres retraités, pensez aux ateliers de prévention près de chez vous

Perdre son autonomie peut créer ou développer un sentiment de solitude. Et rencontrer des gens peut permettre de sortir du cercle vicieux de la solitude. La MSA, L’Assurance retraite, la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) ainsi que l’Agirc-Arrco proposent des ateliers de prévention « Pour bien vieillir ». Ces moments d’échanges et de convivialité animés par des professionnels vous permettent de bénéficier de conseils adaptés et d’acquérir les bons réflexes pour préserver votre santé tout en rencontrant de nouvelles personnes. De quoi joindre l’utile à l’agréable ! 

Plusieurs thématiques sont proposées pour améliorer sa mémoire, son équilibre, son alimentation, son bien-être ou même son logement…

Découvrez les ateliers près de chez vous grâce à la carte interactive du site Pourbienvieillir.fr

 

Pratiquez des loisirs qui vous plaisent

Peinture, marche nordique, cuisine, jardinage, seul ou en association, prenez du temps pour faire des choses qui vous plaisent et qui vous font du bien moralement. C’est un des meilleurs moyens de ne pas sombrer dans un sentiment de déprime. Vous pouvez aussi rencontrer de nouvelles personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt que vous. Plusieurs associations proposent des ateliers à des prix souvent peu élevés. Le site internet Ogénie par exemple en recense un grand nombre, proches de chez vous. Pensez également aux ateliers Pour bien vieillir proposés par les caisses de retraite.

« Vous n’êtes pas seul et il est possible d’être aidé ! »
Le sentiment de solitude n’est ni une exception, ni une fatalité. Près de 2 millions de seniors souffrent d’isolement d’après le baromètre de l’association « Les Petits frères des pauvres », mais il est possible de s’en sortir. Pour être aidé, il est aussi possible de faire appel à un psychologue clinicien ou à un psychiatre, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant : en cas de déprime, il vaut mieux agir tôt pour éviter de laisser cet état s’installer dans la durée. Vous pouvez aussi appeler le service d’écoute de la MSA « Agri’écoute » :  09 69 39 29 19 (prix d'un appel local) pour dialoguer avec un psychologue (anonyme et confidentiel) pour être conseillé et orientée. 

 

Le bénévolat pour s’investir et se sentir utile

Plusieurs associations recherchent activement et régulièrement de nouveaux bénévoles. Soutien moral, scolaire, soin aux animaux, vie citoyenne, maraudes, aide aux malades… Il y a des sujets qui nous touchent davantage que d’autres et qui peuvent donner envie de s’y investir. Pour faire la différence et se sentir utile, l’engagement au sein d’une association peut être la solution. Vous pouvez trouver des associations qui ont besoin de vous sur le site internet Jeveuxaider.gouv.fr ou aller directement sur le site internet de l’association qui vous intéresse. 

D’autres solutions existent : la cohabitation intergénérationnelle, l’adoption d’un animal de compagnie, la reprise de contacts avec des membres de sa famille qui se sont éloignés… Réfléchissez à ce qui pourrait vous convenir. Sachez en tout cas que la solitude n’est pas une fatalité et que l’on peut, avec plus ou moins de temps, se sentir à nouveau moins seul.

 

Plus que des aides, un droit !

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La retraite de réversion

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Un « rendez-vous prestations » pour vous accompagner

Votre MSA peut vous proposer un rendez-vous prestations. Il s’agit d’un moment d’échanges avec un de nos conseillers pour vérifier que vous disposez bien de l’ensemble des prestations auxquelles vous avez droit (aide au logement, complémentaire santé solidaire, retraite de réversion, etc.). Il peut s’effectuer dans un point d'accueil ou, si vous êtes dans l'impossibilité de vous déplacer, à votre domicile ou au téléphone, selon votre situation.